Théo Drucker est né en 1998 du fruit d’un mariage parisien entre une mère franco-colombienne et un père franco-israélien. Cette union de cultures lui permet d’évoluer dans une atmosphère pédagogique riche, stimulée par des voyages et des rencontres éclectiques qui ont permis de nourrir son attrait pour la création. C’est cette alliance atypique entre une mannequin haute couture au sens de l’esthétique pointu et un ancien entrepreneur en bâtiment dont le savoir-faire à fait la réputation, qui a intrinsèquement provoqué chez Théo ce besoin de créer. À ses sept ans, on diagnostique à Théo un lymphome de Burkitt, une tumeur maligne qui, grâce à 8 chimiotherapies et un accompagnement familial sans faille aboutira à une rémission. C’est cette période d’hospitalisation qui lui permettra de commencer à expérimenter le dessin, la peinture et la sculpture plus intensément. Guéri, il s’intéresse en parallèle de ses études scientifiques à la menuiserie, la mécanique et l’électricité. Aussi, la mode se place au cœur de ses recherches, il tient à incarner sa vision du Beau.
Amoureux de la France, il décollera pourtant pour : New York, Londres, Tel Aviv, Medellin… Des séjours prolongés dans des métropoles bouillonnantes qui l’expose à la bigarrure de l’art contemporain. Entre ville-monde et nature luxuriante, Amériques et Moyen Orient, son œil se forge. Polyamoureux mais fidèle à sa France natale, il s’y exprime à travers la scénographie notamment grâce à la fondation d’Amplitudes, un collectif organisant des événements culturels, rassemblant de quelques centaines à plus de 4000 personnes. Son challenge ? Relier les arts en arrivant à proposer des espaces qui forment un lien entre la musique, la danse et le visuel. Mais Théo est loin de se cantonner au design d’espace, le produit a toujours été au centre de son attention, se concrétisant notamment par la conception de fixie et moto sur mesure. Puis c’est par le mobilier contemporain qu’il continue à façonner son esthétique minimaliste.