Stéphanie Okita

Stéphanie Okitadiowo est née en 1997 à Bruxelles et d’origine congolaise. Issue d’une famille monoparentale, de l’immigration ouvrière, Stéphanie a toujours eu conscience de ces différences et a pu voir les différentes facettes de Bruxelles. Enfant, sa mère l’emmenait partout avec elle, c’est qui a éveillé sa curiosité et sa sensibilité à l’être humain. Stéphanie dessine depuis sa plus tendre enfance ce qu’elle voit et plus particulièrement les portraits. Son rêve était de « être artiste et dessiner des portraits ». Le dimanche, elle préférait rester près de sa mère à l’église et dessiner ce qui l’entourait. D’une grande timidité, Stéphanie s’est forgé une identité de par son style (modification corporelles; piercings et tatouages) et les milieux alternatifs qu’elle fréquente au fil du temps. On peut considerer Stéphanie comme Afropunk. C’est en 2014 qu’elle intègre l’Institut Saint-Luc secondaire de Bruxelles et qu’elle y fait ses premiers pas dans le milieu des arts plastiques. En 2017, elle est diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts secondaires de la Ville de Bruxelles. C’est lors de sa formation artistique qu’elle a développé une fascination pour les dessins sur grand format. Après un cursus artistique, elle se lance dans des études d’assistant en psychologie qu’elle finit par arrêter. Depuis, elle s’est réorienté et termine un régendat en Arts Plastiques afin d’enseigner les disciplines suivantes : les arts plastiques et l’histoire de l’art.