Les femmes sont des « tartes »…
D’abord représentées dans des tartes blanches, en plâtre ciré, enchainées par des chaînes en fil de cuisson blanc – c’est le début, l’insouciance, l’ouate, l’indicible programmation invisible. Elles sont liées mais ignorantes… Tout au long du chemin, les femmes se roulent en boule. Incidents de la vie, mutilations, appels au secours, …
Ensuite, des coulées de sang recouvrent certaines parties de leurs corps. Les femmes se réveillent doucement. Elles découvrent leurs chaines – ces conventions, obligations imposées depuis des générations . S’en détacher demande force, courage et combat.
Puis, leurs têtes ensanglantées se posent sur une soucoupe. Elles ont muri, compris. Elles sont prêtes pour un nouveau départ.
Enfin, naissent les exuvies. Multitude de peaux de femmes accrochées à des nuages qui s’envolent au vent, légères. Ultimes témoins du parcours des femmes. Elles représentent l’abandon de leurs assassines habitudes et marquent le passage vers leur liberté.
La terre est ronde, la vie aussi…
C’est donc un travail cyclique induisant que rien n’est jamais acquis.
Tout est recommencement.
Les certitudes d’avant ne sont plus actuelles et ne seront peut-être plus celles de demain.
Ce qui importe c’est ici et maintenant…